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samedi 9 août 2014

Crise d’eau : pourquoi dit-on que nous allons en souffrir ?

  
                                                 Collecting clean drinking water par UK-DFID, via Flickr CC
Par-ci, par-là, on signale qu’une zone donnée manque d’eau ou va manquer d’eau dans les horizons futurs. Des constats et prévisions de nature à étonner alors que 70 % de la surface terrestre est recouverte d’eau et certaines de ces zones même sont entourées d’océans.On parle même d’élévation progressive du niveau de la mer.
La crise d’eau est signalée dans plusieurs parties du monde, en Californie aux Etats-Unis, dans le Sud-Est de la France, à Singapour, etc. Il s’ensuit que dans ces différentes localités des mesures sont prises pour favoriser une utilisation optimale de l’eau disponible. Pas facile de s’adapter ! L’eau dont il s’agit ici, c’est l’eau douce qui est destinée à la consommation. Elle ne représenterait que 0,3 % de toute la réserve mondiale d’eau. Sinon ce serait quand même difficile d’admettre les pénuries d’eau potable que connaissent à travers le monde des populations qui côtoient la mer sans pouvoir utiliser son eau pour les besoins immédiats de consommation.
L’eau de la mer, très salée, n’est pas consommable directement. Il faut la désaliniser. Et les techniques de désalinisation, développées et disponibles à ce jour, ont des rendements très faibles. Les procédés demandent beaucoup d’énergie pour une très petite quantité d’eau douce produite, et seuls les pays très riches et disposant suffisamment d’énergie peuvent s’offrir ce privilège. Les pays comme le Koweït, l’Arabie saoudite et Singapour.
Les réserves d’eaux douces sur la planète sont limitées, alors que la population mondiale ne fait que croître. Selon les spécialistes en la matière, l’accroissement de la population fera augmenter la demande mondiale en eau douce de 40 % d’ici à 2030. A cela s’ajoute l’impact des sécheresses occasionnées par le réchauffement climatique. Un phénomène qui entraîne d’énormes pertes d’eau par évaporation.
Entre la moitié et les deux tiers de l'humanité en stress hydrique en 2025
Le manque à gagner d’eau douce va se répercuter sur tous les continents. Conséquence : entre la moitié de l'humanité et les deux tiers seront en situation dite de stress hydrique en 2025, seuil d'alerte retenu par l'Organisation des Nations unies. Alors que les luttes pour réduire le réchauffement climatique sont encore vaines, la question de surpopulation aussi est un point d’interrogation. Nous avons intérêt à investir davantage dans la recherche pour perfectionner les techniques de désalinisation. Sinon nous allons réellement souffrir du manque d’eau. L’eau deviendra plus précieuse que le diamant !
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Par Julien DEMBELE, MSc.

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