Les cancers sonnent à nos portes ; si nous n’y prenons
garde, ils nous envahiront. Selon l’organisation mondiale de la santé,
les maladies non transmissibles (maladies cardiovasculaires,
cancers et maladies respiratoires chroniques) étaient responsables de 63% des
décès survenus dans le monde
en 2008. D’après ses projections, le nombre de décès correspondant à ce pourcentage qui était de 17 millions s’élèvera 25 millions en 2030, particulièrement les décès dus aux cancers devraient augmenter de 7,6 millions à 13 millions, alors que pour la même période, on prévoir une réduction des décès dus aux maladies transmissibles. Selon les estimations de l’OMS, des facteurs de risques d’ordre comportemental, dont le tabagisme, l’inactivité physique, la mauvaise alimentation et l’usage nocif de l’alcool, son les principaux responsables des maladies cardiovasculaires ; ces facteurs sont aussi valables pour les cancers (Statistique sanitaire mondiale 2012, OMS). A cela, il faut ajouter les facteurs environnementaux qui d’ailleurs sont à l’origine de 90% des cancers humains (Thierry Soussi et collaborateurs dans « L’analyse des mutations du gène p53 dans les cancers humains : le lien entre l’épidémiologie et la carcinogenèse, médecine/science 2000 ; n° 16 : 1387-1396 »). L'OMS, elle attribue 19% des cancers à l'environnement et le milieu professionnel. Ces données sont alarmantes et devraient nous pousser à la recherche de stratégies et moyens de préventions sûres et durables. Miser essentiellement dans la prévention sera la politique la plus salutaire pour les pays en développement, car il y a un véritable défaut de moyens de prise en charge du cancer et cela se traduit par le taux de décès observés, soit deux tiers des décès par cancer dans le monde (Statistique sanitaire mondiale 2012, OMS). Les politiques de santé de nos gouvernements doivent intégrer des programmes d’éducation santé, afin d’aider la population à prévenir le cancer et l’ensemble des maladies non transmissibles. Cela semble d’autant plus faisable que les scientifiques ont réussi à déterminer de façon plus ou moins précis l’implication de facteurs environnementaux à la survenue des différents types de cancers. Selon l’OMS, les atteintes cancéreuses majoritairement à l’origine des décès dans les pays à revenue faible ou intermédiaire sont les cancers du poumon, du sein, du colon ou du rectum, de l’estomac ou du foie. Tentons de relever quelques cancérigènes environnementaux contribuant à la survenue des certains cancers.
en 2008. D’après ses projections, le nombre de décès correspondant à ce pourcentage qui était de 17 millions s’élèvera 25 millions en 2030, particulièrement les décès dus aux cancers devraient augmenter de 7,6 millions à 13 millions, alors que pour la même période, on prévoir une réduction des décès dus aux maladies transmissibles. Selon les estimations de l’OMS, des facteurs de risques d’ordre comportemental, dont le tabagisme, l’inactivité physique, la mauvaise alimentation et l’usage nocif de l’alcool, son les principaux responsables des maladies cardiovasculaires ; ces facteurs sont aussi valables pour les cancers (Statistique sanitaire mondiale 2012, OMS). A cela, il faut ajouter les facteurs environnementaux qui d’ailleurs sont à l’origine de 90% des cancers humains (Thierry Soussi et collaborateurs dans « L’analyse des mutations du gène p53 dans les cancers humains : le lien entre l’épidémiologie et la carcinogenèse, médecine/science 2000 ; n° 16 : 1387-1396 »). L'OMS, elle attribue 19% des cancers à l'environnement et le milieu professionnel. Ces données sont alarmantes et devraient nous pousser à la recherche de stratégies et moyens de préventions sûres et durables. Miser essentiellement dans la prévention sera la politique la plus salutaire pour les pays en développement, car il y a un véritable défaut de moyens de prise en charge du cancer et cela se traduit par le taux de décès observés, soit deux tiers des décès par cancer dans le monde (Statistique sanitaire mondiale 2012, OMS). Les politiques de santé de nos gouvernements doivent intégrer des programmes d’éducation santé, afin d’aider la population à prévenir le cancer et l’ensemble des maladies non transmissibles. Cela semble d’autant plus faisable que les scientifiques ont réussi à déterminer de façon plus ou moins précis l’implication de facteurs environnementaux à la survenue des différents types de cancers. Selon l’OMS, les atteintes cancéreuses majoritairement à l’origine des décès dans les pays à revenue faible ou intermédiaire sont les cancers du poumon, du sein, du colon ou du rectum, de l’estomac ou du foie. Tentons de relever quelques cancérigènes environnementaux contribuant à la survenue des certains cancers.
Le tabagisme est un facteur contribuant à la survenue de
presque tous les cancers (poumon, œsophage, colon et du rectum, sein, col de
l’utérus, rein). La fumée de tabac est « le tombeau » de la majorité
des cancérigènes de l’homme. En effet, elle contient une multitude de composés
chimiques toxiques reconnus comme soit cancérigènes avérés, soit cancérigènes
probable soit cancérigènes possibles, selon la classification OMS des
substances cancérigènes. La majorité de ces composés sont des composés
aromatiques, des composés nitrosaminés, des métaux lourds. On dénombre le
benzène (cancérigène avéré), (les Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques
dont le Benzo (a)pyrène (cancérigène probable), le benzo (a)anthracène
(cancérigène probable), le dibenzo (a, h) anthracène (cancérigène
probable) ; des amines aromatiques dont le 4-aminobiphényl (cancérigène
avéré), le 2-naphtylamine (cancérigène avéré), l’ortho Toluidine (cancérigène
probable) ; les métaux lourds comme le cadmium, berylium, l’arsenic, le
chrome 6 et le nickel, tous des cancérigènes avérés et des centaines d’autres
composés cancérigènes potentiels pour l’homme.
Le fumeur est alors exposé à ces centaines de
composés ; mais comme la fumé reste dans notre environnement
immédiat, tous les non fumeurs non loin de là sont aussi exposés, c’est qu’on
appelle tabagisme passif. Ce phénomène de tabagisme passif est d’autant plus
important aujourd’hui car certains fumeurs fument dans des lieux clos, au
service ou à domicile, exposant ainsi collègues de service et membres de sa
famille. Tous ces composés se retrouvent aussi dans les fumées issues d’autres
combustions, telles que les fumées des moteurs des véhicules, des industries,
des combustions domestiques.
Autre voie d’exposition aux cancérigènes environnementaux,
l’alimentation. La plupart des métaux lourds parviennent à l’organisme par le
biais des aliments. Le cadmium, l’arsenic, le mercure, etc, provenant des
rejets industriels dans la mer s’accumulent dans les produits de pêche et
finissent par se retrouver dans notre assiette et dans le ventre. Le riz ou le
maïs cultivés sur un sol pollués par des substances toxiques ou irrigués par de
l’eau contaminée, accumulera ses dites substances qui se retrouveront donc dans
notre assiette. Les mycotoxines,
substances sécrétés par des moisissures (champignons) et impliquées dans
plusieurs cancers chez l’homme, nous sont parvenus à travers les aliments
essentiellement. La liste est longue, et nous sommes exposés à tous ces
composés !
Nous pouvons tous être exposés aux cancérigènes, mais tous
n’allons pas développer de cancer. Plusieurs facteurs expliquent cela. Soit le
polymorphisme génétique de certaines enzymes de métabolisation. Certaines
personnes ont une défaillance ou une malformation des enzymes qui permettent
l’élimination des substances toxiques, ces personnes sont d’offices
susceptibles de développer les maladies causées par les substances
correspondantes. Soit la bonne hygiène alimentaire apportant suffisamment
d’antioxydant et de substances protectrices contre les cancers. Les antioxydants
sont des substances contenues dans les aliments, si nous les consommons, ils
aideront notre organisme à se débarrasser des substances responsables du
développement des cancers.
Prenons donc garde, en prenant les dispositions nécessaires
pour éviter le cancer.
Par Julien DEMBELE, MSc.
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