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dimanche 19 janvier 2014

N’amenez pas les armes chimiques syriennes dans mon village

Les catastrophes engendrées par les déchets et produits chimiques toxiques ne  finissent pas de rendre notre environnement invivable, de nous priver de nourriture et d’eau de bonne qualité, de nous enlever la vie. Les cas ne manquent pas, le plus récent à ma connaissance est la soit disant
« fuite  de méthycyclohexane» dans la rivière fournissant l’eau aux populations de la Virginie Occidentale, aux Etats-Unis. Comme conséquence, des milliers de personnes ont souffert de privation d’eau pendant plusieurs jours. Le cas qui a été le plus proche de moi est l’affaire du Probo Koala en Côte d’Ivoire, en 2006. Dieu seul sait avec exactitude le nombre total de victime qu’a fait ou fera ces déchets toxiques déversés auprès des populations ivoiriennes. Ces déchets toxiques qui n’ont pas été produits en Côte d’Ivoire, ont été transportés d’ailleurs pour venir compromettre la vie des populations ivoiriennes, quand bien même une convention existe sur la gestion des déchets chimiques dangereux, signées et ratifiées par la majorité des Etats. Il s’agit de la Convention de Bâle sur le contrôle des mouvements transfrontières de déchets dangereux et de leur élimination, en vigueur depuis mai 1992. Nos autorités n’inspirent plus confiance ; envoûtés par le gain de profit personnel immédiat, certains sont capables de sacrifier la vie d’innocentes gens. J’ai donc une crainte par rapport à la destination finale des déchets issus de la destruction des armes chimiques syriennes.
Les sociétés privées sont aujourd’hui à la course pour le marché de la destruction finale. En effet, la destruction des armes chimiques syriennes est prévue se dérouler en 2 étapes ; un premier traitement dans les eaux internationales océaniques, sur un navire américain équipé de la technologie nécessaire. Les produits obtenus à partir  de cette étape seront ensuite retraités, mais cette fois ci par des entreprises privés. A voir le volume de sous produits issus du premier traitement (8 millions de litres), on peut estimer que beaucoup d’entreprises se verront accorder une partie du marché. Ces sous-traitants ont l’obligation selon la Convention de Bâle, d’éliminer les déchets chimiques sans porter de dommage à la santé humaine et à l’environnement surtout dans les pays en développement. Cependant, on peut fonder le doute que certains sous-traitants ne viennent nous « offrir en cadeaux » des déchets  toxiques. A ce sujet, ayons un regard attentif sur notre environnement, contre tout éventuel rejet suspect de déchets inconnus dans notre environnement et mettons en garde toute personne responsable de ce type d’acte.

Par Julien DEMBELE, MSc.

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