Les catastrophes engendrées par les déchets et
produits chimiques toxiques ne finissent
pas de rendre notre environnement invivable, de nous priver de nourriture et
d’eau de bonne qualité, de nous enlever la vie. Les cas ne manquent pas, le
plus récent à ma connaissance est la soit disant
« fuite de méthycyclohexane» dans la rivière fournissant l’eau aux populations de la Virginie Occidentale, aux Etats-Unis. Comme conséquence, des milliers de personnes ont souffert de privation d’eau pendant plusieurs jours. Le cas qui a été le plus proche de moi est l’affaire du Probo Koala en Côte d’Ivoire, en 2006. Dieu seul sait avec exactitude le nombre total de victime qu’a fait ou fera ces déchets toxiques déversés auprès des populations ivoiriennes. Ces déchets toxiques qui n’ont pas été produits en Côte d’Ivoire, ont été transportés d’ailleurs pour venir compromettre la vie des populations ivoiriennes, quand bien même une convention existe sur la gestion des déchets chimiques dangereux, signées et ratifiées par la majorité des Etats. Il s’agit de la Convention de Bâle sur le contrôle des mouvements transfrontières de déchets dangereux et de leur élimination, en vigueur depuis mai 1992. Nos autorités n’inspirent plus confiance ; envoûtés par le gain de profit personnel immédiat, certains sont capables de sacrifier la vie d’innocentes gens. J’ai donc une crainte par rapport à la destination finale des déchets issus de la destruction des armes chimiques syriennes.
« fuite de méthycyclohexane» dans la rivière fournissant l’eau aux populations de la Virginie Occidentale, aux Etats-Unis. Comme conséquence, des milliers de personnes ont souffert de privation d’eau pendant plusieurs jours. Le cas qui a été le plus proche de moi est l’affaire du Probo Koala en Côte d’Ivoire, en 2006. Dieu seul sait avec exactitude le nombre total de victime qu’a fait ou fera ces déchets toxiques déversés auprès des populations ivoiriennes. Ces déchets toxiques qui n’ont pas été produits en Côte d’Ivoire, ont été transportés d’ailleurs pour venir compromettre la vie des populations ivoiriennes, quand bien même une convention existe sur la gestion des déchets chimiques dangereux, signées et ratifiées par la majorité des Etats. Il s’agit de la Convention de Bâle sur le contrôle des mouvements transfrontières de déchets dangereux et de leur élimination, en vigueur depuis mai 1992. Nos autorités n’inspirent plus confiance ; envoûtés par le gain de profit personnel immédiat, certains sont capables de sacrifier la vie d’innocentes gens. J’ai donc une crainte par rapport à la destination finale des déchets issus de la destruction des armes chimiques syriennes.
Les sociétés privées sont aujourd’hui à la course
pour le marché de la destruction finale. En effet, la destruction des armes
chimiques syriennes est prévue se dérouler en 2 étapes ; un premier
traitement dans les eaux internationales océaniques, sur un navire américain
équipé de la technologie nécessaire. Les produits obtenus à partir de cette étape seront ensuite retraités, mais
cette fois ci par des entreprises privés. A voir le volume de sous produits
issus du premier traitement (8 millions de litres), on peut estimer que
beaucoup d’entreprises se verront accorder une partie du marché. Ces
sous-traitants ont l’obligation selon la Convention de Bâle, d’éliminer les
déchets chimiques sans porter de dommage à la santé humaine et à
l’environnement surtout dans les pays en développement. Cependant, on peut
fonder le doute que certains sous-traitants ne viennent nous « offrir en
cadeaux » des déchets toxiques. A
ce sujet, ayons un regard attentif sur notre environnement, contre tout
éventuel rejet suspect de déchets inconnus dans notre environnement et mettons
en garde toute personne responsable de ce type d’acte.
Par Julien DEMBELE, MSc.
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