J’avais
annoncé dans mon article précédent que je ferai un article sur ces mentions DLC
et DLUO sur les aliments ; et bien voici, chose promise chose due !
La FAO à bien
trouvé que la confusion entre la DLC et la DLUO est facteur contribuant au
gaspillage alimentaire ; je vais vous expliquer comment cela se produit.
D’abord il
faut savoir que
tout comme beaucoup de chose dans a vie, l’aliment aussi perd de sa valeur ou sa qualité avec le temps. Mais un aliment qui a perdu sa qualité peut être nuisible à la santé. C’est pour cela qu’il a été fixé cette sorte de garde-fou qu’est la DLC ou la DLUO afin d’empêcher que nous puissions nous nuire avec certains aliments.
tout comme beaucoup de chose dans a vie, l’aliment aussi perd de sa valeur ou sa qualité avec le temps. Mais un aliment qui a perdu sa qualité peut être nuisible à la santé. C’est pour cela qu’il a été fixé cette sorte de garde-fou qu’est la DLC ou la DLUO afin d’empêcher que nous puissions nous nuire avec certains aliments.
La DLC et la
DLUO sont ce que nous appelons communément dates
de péremption ou de d’expiration. Sur
le plan règlementaire, DLC et DLUO se définissent comme ceci :
DLC : date
limite jusqu’à laquelle un produit garde ses qualités sanitaires optimales, dans
les conditions de conservation définies (température, conditionnement). C’est
une date limite impérative qui s’applique aux denrées
microbiologiquement périssables susceptibles après une courte période, de présenter un danger immédiat pour la santé
humaine. C’est le cas notamment du lait
pasteurisé, des yaourts, de la crème crue, des
charcuteries fraîches, des jus de fruits frais, des plats cuisinés frais...
DLUO :
date garantissant les qualités organoleptiques (goût, odeur, texture, couleur…)
et nutritives optimales d’un produit, dans les conditions de conservation
préconisées par le fabricant. C’est une date indicative
qui s’applique aux denrées qui, une fois
la date passée, peuvent avoir perdu
tout ou partie de leurs qualités
spécifiques précédemment citées, sans pour autant constituer
un danger pour un éventuel consommateur. Ce sont les produits
stabilisés (conserves, produits secs, produits surgelés). C’est le
cas notamment des laits UHT ou en poudre, des confitures,
des biscuits secs, des gâteaux secs), des chocolats, de la confiserie, des
cafés, ….
Comment
peut-on reconnaitre DLC et DLUO sur les emballages des produits ?
Sur les
emballages, la Date limite de consommation
s’exprime par le sigle « DLC » ou par
les mentions « A consommer avant
le » ou « A consommer
jusqu’au » suivi de l’indication du jour, du mois
et de l’année. Lorsqu’un produit arrive à sa DLC, il faut impérativement l’enlever
des rayons du commerce ou renoncer à le consommer. Quant à la Date limite d’utilisation optimale, elle
s’exprime aussi par le sigle « DLUO » ou
par les mentions « A consommer de
préférence avant le » suivi, selon la durabilité des produits, de l’indication :
du jour et du mois pour les produits de durabilité inférieure à 3 mois, du
mois et de l’année pour les produits
de durabilité comprise entre 3 et 18 mois, de l’année pour les
produits de durabilité supérieure à 18 mois. Lorsqu’un
produit arrive à sa DLUO, sachez que votre produit n’est pas pour autant
périmé ; seulement le fabricant ne garantie plus ses qualités
organoleptiques et diététiques qui lui étaient initialement conférées. Le
produit reste consommable s’il a été stocké selon les indications du
fabricant ; il peut même être maintenu à la vente.
Il faut
également s’avoir qu’en plus de la date
limite, il faut porter une attention particulière sur l’aspect d’une boite
de conserve métallique pour juger de sa stabilité. Lorsque vous remarquez toute
trace de déformation, de bombage, de rouille, de flocage, doutez donc de la
stabilité du produit et y renoncer.
Il ya
confusion entre DLC et DLUO parce que les gens ignorent ce que ces mentions
signifient ; tout le monde à tendance à les appeler date de péremption ou
d’expiration. Beaucoup de produits
alimentaires sont jetés alors qu’ils pouvaient encore servir à certaines
personnes. Ce gaspillage est aussi favorisé par le manque d’attention des
consommateurs ; certains font leurs achats sans faire une relation entre
date limite du produit avec le délai d’utilisation qu’ils en feront à la
maison. Ainsi beaucoup de nos produits arrivent à la date limite à notre insu.
Selon la FAO la perte d’aliments ainsi occasionnée dans le monde est très
importante.
Hormis ce
gaspillage alimentaire favorisé par la confusion entre DLC et DLUO, il y a le
fait que certaines personnes s’auto-autorisent une marge de trois (03) mois de
qualité sur les produits de consommations à l’insu des fabricants. Ceci est à
éviter car ils peuvent courir un grand risque d’intoxication. Retenons que
tout aliment dont la DLC arrive, doit être rejeté et tout aliment dont la DLUO
arrive, mais qui est conservé selon la prescription du fabricant est encore
consommable pour quelque temps.
Efforçons-nous
de rechercher et d’identifier DLC et DLUO sur toute denrée alimentaire pour
être à l’abri de toute erreur.
Par Julien DEMBELE, Msc.
Toxicologie Environnementale, Nutrition et Technologie Alimentaire
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