Je sais que le
débat est historique sur la question « l’argent fait-il le bonheur ? »
A mon avis, basé sur quelques faits observables, l’argent ne peut pas faire le
bonheur. A ce titre, je voudrais que l’on ne confonde pas le bonheur à quelques
plaisirs et éphémères et l’amour que nos moyens financiers et matériels nous
permettent de nous offrir à volonté. Ce bonheur éphémère est vite perturbable
par le moindre problème de santé, encore plus par la mort malgré nos moyens. Ceci,
à dire que la santé ne s’achète pas ou n’a pas de prix. Quand il n’y a pas la
santé rien ne va. Nous savons bien, combien sont ces personnes aussi richissimes,
devant l’incapacité de leurs bien, vivent avec des maladies chroniques ou en
attente de transplantation d’organes ; ce fait me fait souvent rire quand
j’y pense. Ceci n’est qu’à un niveau
individuel.
On peut
remarquer aujourd’hui de nombreux pays parmi les plus riches, mais dont les
problèmes de santé sont sans solutions. Le cas du Quatar est un exemple
palpable ; ce pays est le plus riche au monde, le revenu par habitant y est
le plus élevé au monde, mais il a également
aujourd’hui, les taux de diabète et d’obésité très élevés. En effet, 17 % de la population au Quatar souffrent de diabète contre 8,3% aux
Etats-Unis. L’obésité y est aussi de loin plus fréquente qu’aux Etats-Unis
considérés comme le centre de la pandémie de l’obésité. C’est vrai que des
facteurs génétiques jouent dans la survenue de ces maladies, mais nos
comportements ont aussi un rôle très important. Dans le cas du Quatar, il est
démontré que les facteurs génétiques ne peuvent changer naturellement en si peu
de temps, car la situation n’était pas ainsi il y a dix (10) ou vingt (20) ans.
Il faut alors incriminer les changements
dans l’environnement et dans la culture alimentaire et le comportement physique.
C’est un paradoxe d’être si riche et encore trimbaler beaucoup de maladies
La question
que je me pose et à tous est : pourquoi n’avons-nous pas la sagesse de
penser à notre santé quand bien même nous en avons tous les moyens ? Peut-être
que nous sommes aveugler par notre envie de protéger nos biens matériels et
financiers, notre richesse, c’est bien, mais nous ne nous rendons- pas compte
que la santé quand nous l’avons, est notre plus grande richesse. C’est elle que
nous devrions préserver par nos efforts quotidiens ; on ne se rend compte de
sa valeur qu’une fois que nous l’avons perdue.
La santé ne se
cherche pas, elle se préserve ; n’attendons pas de la perdre pour ensuite
la chercher. Elle se préserve par nos comportements. Alors, n’hésitons pas à
aller consulter des personnes ressources pour savoir comment mieux se comporter
afin de préserver notre santé !
Par Julien DEMBELE, Msc.
Toxicologie Environnementale, Technologie Alimentaire et Nutrition
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